Les ravageurs du potager

Voici quelques-uns des animaux qui peuvent s’en prendre à votre potager. Favorisez les prédateurs naturels des insectes et mollusques attaquant vos cultures ! De plus, les techniques préventives comme la rotation des cultures, les associations de plantes…vous éviteront bien des désagréments !

Les ravageurs du potager

Voici quelques-uns des animaux qui peuvent s’en prendre à votre potager. Gardez à l’esprit que dans le jardinage au naturel, il vaut mieux prévenir que guérir : les techniques préventives comme la rotation des cultures, les associations de plantes, ou la mise en place de filets anti-insectes vous éviteront bien des désagréments !

Pensez aussi de façon générale à favoriser la biodiversité de votre jardin, pour laisser une place aux prédateurs (insectes prédateurs, oiseaux, hérissons, amphibiens…) qui pourraient se nourrir des insectes et mollusques attaquant vos cultures !

N’attendez pas d’avoir une infestation importante pour réagir, surveillez vos plantations ! Et avant tout, identifiez bien le ravageur auquel vous avez à faire pour réagir de façon efficace, sachant que tout insecte présent sur vos plants n’est pas forcément néfaste. Certains insectes sont même bénéfiques (pollinisateurs), prédateurs attaquant les insectes « nuisibles »). Cet article a pour objectif de vous aider à identifier certains des ravageurs les plus courants.

Nombreuses cultures

Hépiale du houblon : « louvette »

Crédit photo : Louvette. Illustration S.Hamon

Description : Il s’agit de la chenille d’un petit papillon nocturne de 25 à 30 mm d'envergure. La chenille ronge les racines et le collet de nombreuses plantes : fraisier, laitue, pomme de terre, maïs… Ceci entraîne un flétrissement de la plante. La chenille est de couleur claire avec un corps fin hérissée de soies, la tête brun rouge, très active.

Lutte : Déterrez les plants attaqués et fouillez le sol à l’aide d’un couteau pour faire remonter la chenille et la tuer lorsqu’elle se montre.

Larve de hanneton : « ver blanc »

Crédit photo : Cycle de vie du hanneton

Description : Les "vers blancs" sont les larves des hannetons (gros coléoptères). Les larves se nourrissent de racines de plantes et creusent des galeries dans les tubercules (pommes de terre, navets…). La larve se présente sous forme d'une larve charnue, blanc jaunâtre, allongée, pourvue d'une grosse tête et de trois paires de pattes. Il ne faut pas la confondre avec la larve de la cétoine dorée, que l'on trouve souvent dans le compost, et qui possède une petite tête, des pattes courtes et une couleur plus blanche. Celle-ci est utile à l'élaboration du compost et ne doit pas être détruite.

Les invasions de hannetons (généralement tous les trois ans) créaient des dégâts importants autrefois, mais ils sont depuis devenus nettement plus rares en raison du développement du travail mécanique du sol en agriculture.

Lutte : Le travail du sol permet d'exposer les œufs et les larves au dessèchement et à leurs ennemis naturels (hérissons, oiseaux). Profitez-en pour collecter les larves que vous trouvez et pour les détruire ou les placer dans des bols sur le sol pour attirer leurs prédateurs naturels.

Limaces et escargots

Pour ne pas favoriser les attaques par les gastéropodes, enlevez les résidus de récoltes, et passez éventuellement le rouleau sur le sol afin d'obtenir une texture de sol assez fine (les gastéropodes préfèrent les textures en mottes qui leur offrent des abris). Placez des cendres pour gêner leur avancée autour des semis et jeunes plantations, et renouvelez l'application après chaque pluie.

Vous pouvez aussi ramasser les limaces ; en disposant des planches ou des tuiles sous lesquelles les limaces viennent se réfugier on peut aussi en récolter un certain nombre.

Favorisez leurs ennemis naturels tels que les oiseaux, hérissons, amphibiens…

Les jeunes semis sont particulièrement sensibles aux limaces. Pour les protéger des attaques, vous pouvez commencer vos semis en intérieur, et ne les planter en pleine terre que quand ils sont un peu plus robustes.

L'installation d'un voile anti-insectes peut aussi constituer une barrière physique qui empêchera les gastéropodes d'atteindre vos plantations.

Mouche des semis

Crédit photo : Mouche des semis. Illustration S.Hamon

Description : Cette petite mouche grise de 3 à 6 mm pond ses œufs fin avril –début mai dans le sol, tout particulièrement les sols humides et riches en matière organique. Les larves, de petits asticots blancs pouvant atteindre 8 mm, se nourrissent normalement de matières organiques en décomposition, mais elles sont très attirées par les graines en germination et les jeunes plants. Elles pénètrent dans les jeunes pousses et creusent des galeries à l’intérieur avant leur sortie de terre, entraînant souvent des pourritures. Sur l'asperge, les turions attaqués sont déformés, voire éclatés et ont un goût amer. Les plantes attaquées sont notamment les haricots, melons, concombres, épinards, asperges, tomates…

Lutte : Avant une culture susceptible d’être attaquée, évitez d’utiliser du fumier ou du compost frais, ou un engrais vert récemment enfoui. Préférez une matière organique suffisamment dégradée, comme un compost bien mûr. Ne laissez pas en place de déchets des cultures précédentes. Éviter de préparer le sol ou de l’arroser à l’avance (les mouches aiment les sols humides pour pondre leurs œufs). Attendez que le sol soit suffisamment réchauffé pour planter, éventuellement faites pré-tremper vos graines pour favoriser une levée plus rapide.

Nématodes

Crédit photo : Galles de nématodes. Illustration S.Hamon

Description : Minuscules vers, dont certains vivent dans le sol et s'attaquent aux racines des plantes. Certains nématodes entraînent l'apparition de petites galles sur les racines des plantes, de lésions sur les bulbes, ou d’un chevelu racinaire anormal, et éventuellement un pourrissement des racines. La plante jaunit et se flétrit.

Lutte : Pour éviter les dégâts dus aux nématodes, effectuez une rotation de cultures, de préférence en y intégrant une jachère. Pensez aussi aux associations de plantes : les œillets d’Inde réduisent les populations de certains nématodes, n’hésitez pas à en semer à proximité de vos tomates, aubergines, courges… Si vous avez déjà eu des attaques de nématodes, vous pouvez aussi utiliser les œillets d’Inde en engrais vert 2 mois environ avant la culture concernée, ainsi vous assainirez le sol avant la mise en place de la culture. Retourner la terre pendant la saison sèche permet de détruire un bon nombre de nématodes.

Noctuelles terricoles : « vers gris »

Crédit photo : Noctuelle des moissons. Illustration S.Hamon

Description : Il s'agit des chenilles de papillons de la famille des noctuelles (petits papillons souvent nocturnes, aux couleurs souvent dans les tons brun-gris). Ces chenilles, appelées "vers gris" (principalement Agrostis segetum et Agrostis ipsilon et Euxoa nigricans) s'attaquent au collet des plantations, jusqu'à sectionner la base des plantules. S’alimentant la nuit, elles se dissimulent la journée dans le sol. Il s'agit de chenilles de couleur gris-brun qui s'enroulent sur elles-mêmes en cas de danger. Les plantes attaquées se fanent, sans pour autant manquer d’eau. En dégageant le collet de la plante, on aperçoit que celui-ci a été entaillé.

Lutte : Fouillez le sol à proximité des plantes attaquées avec un couteau pour trouver les chenilles et les détruire. Favorisez les prédateurs naturels comme les oiseaux. Il est aussi utile de biner la terre.

Pucerons

Crédit photo : Puceron. Illustration S.Hamon

Description : Colonies de petits insectes de 1 à 4 mm, au corps souvent en forme de poire, possédant de longues antennes, et se nourrissant en suçant la sève des végétaux. Ils peuvent causer un affaiblissement de la plante, des déformations et des enroulements de feuilles. Les pucerons excrètent du miellat, un liquide sucré qui rend les feuilles poisseuses et permet parfois le développement d’un champignon noir, la fumagine (non dangereux pour la plante). Les fourmis élèvent quelquefois des pucerons pour se nourrir de miellat, favorisant leur prolifération.

Lutte : Pour se débarrasser des pucerons, plusieurs solutions sont possibles : d’une part favoriser leurs nombreux prédateurs naturels (coccinelles, syrphes, hémérobes, chrysopes…). D’autre part, coupez et détruisez les branches très infestées. Passez un jet d’eau pour les décrocher ou lorsque c’est possible frottez les tiges infestées avec un chiffon mouillé. Enfin, on peut utiliser un mélange d’eau et de savon (notamment le savon noir) pulvérisé régulièrement.

Taupin : "ver fil de fer"

Crédit photo : Taupin. Illustration S.Hamon

Description : L'adulte ( Agriotes lineatus) est un coléoptère de 5 à 20 mm, de forme allongée, à la couleur sombre. La larve, connue sous le nom de "ver fil de fer" présente une forme allongée, presque cylindrique. La jeune larve est blanche, puis devient ocre ou brun pâle. Elles consomment les semences ou plants en germination, attaquent les plantules au niveau du collet (la plante flétrit et meurt), endommagent les racines et creusent des trous dans les organes souterrains comme les tubercules de pommes de terre.

Lutte : Retirez les plantes attaquées. Mettez en place une rotation des cultures. Travaillez le sol par temps sec, en fin de printemps et en fin d’été quand les larves sont proches de la surface du sol. Il est possible de créer des pièges (grains de maïs ou de blé en germination dans un pot ou un panier percé enterré; les taupins s’y réfugieront). Vérifiez les pièges régulièrement et détruisez les larves capturées.

Asperge

Criocère de l'asperge

Crédit photo : Criocère de l'asperge. Illustration S.Hamon

Description : Deux espèces de criocère s'attaquent à l'asperge : le criocère de l’asperge (voir image ci-contre), et le criocère à 12 points, qui lui ressemble mais est plus gros, de couleur rousse, et orné comme son nom l’indique de 12 points noirs. La larve de ces petits coléoptères se nourrit de la partie aérienne des asperges. Les œufs sont gris verdâtres et mesurent 2 à 3 mm de long. Les larves, gris verdâtre à tête et pattes noires, sont couvertes de mucus et mesurent environ 7 mm de long.

Lutte : Vous pouvez enlever à la main les criocères (larves et adultes) que vous voyez et détruire les parties qui portent les œufs. Détruisez les tiges desséchées à l’automne (en les brûlant si cela est possible) pour empêcher le criocère de s’y abriter pendant l’hiver.

Mouche de l'asperge

Crédit photo : Mouche de l'asperge

Description : Cette petite mouche a une tête jaune, le thorax gris clair avec 3 lignes longitudinales noires, des pattes grisâtres, et des ailes traversées par une large bande brune en zigzag. Ses asticots creusant une galerie à l'intérieur des turions (jeunes bourgeons) des asperges. Ceci entraîne un affaiblissement de la griffe qui finit par se dessécher sur place.

Lutte : Coupez et détruisez les bourgeons attaqués dès l’apparition de dégâts. A l’automne, coupez le feuillage à ras. Il serait utile de bassiner la culture avec des préparations à base de tanaisie ou de tomates.

Carotte

Mouche de la carotte

Crédit photo : Mouche de la carotte. Illustration S.Hamon

Description : L’adulte est une petite mouche noire, fine, à pattes jaunes et tête brune, de 4 à 5 mm de long, avec des ailes à nervures jaunes qui dépassent l’abdomen. La larve est un asticot blanc jaunâtre brillant de 6 à 7 mm de long. Les larves creusent des galeries noirâtres dans les racines (le dégât ne se voit donc qu’en arrachant la carotte). Les racines sont ensuite envahies de pourriture. Le feuillage jaunit et flétrit.

Lutte : Pratiquez la rotation des cultures. Les femelles repèrent les plants à l’odeur, il est donc conseillé d’associer aux carottes les cultures de poireaux, ail, oignons, ou encore céleri, dont l’odeur repousserait la mouche. De même vous pouvez cultiver à proximité des plantes telles que la fougère ou la lavande. Evitez par contre de la cultiver à proximité de plantations de persil, de fenouil, de céleri ou d’aneth, qui attirent ces insectes. Il est aussi possible de bassiner les plantations d’infusions répulsives (lavande, tanaisie, oignon), ou des mettre des feuilles de ces plantes entre les rangs. Une autre solution consiste en la mise en place d’un voile anti-insectes à mailles fines en faisant bien attention de fixer le voile au sol et de ne pas laisser de porte d’entrée aux mouches ; cette méthode est efficace mais ne fonctionne que si l’on effectue une rotation des cultures, sinon les mouches de la cultures précédente éclosent à l’intérieur du filet.

Chou, radis, navet

Altise

Crédit photo : Altise. Illustration S.Hamon

Description : Les larves de ce petit coléoptère sauteur s’attaquent à vos choux, radis, navets, roquette, et y font de petits trous circulaires.

Lutte : La méthode la plus efficace est d’installer un voile anti-insectes. On peut aussi placer des pièges engluées blancs, ou bien semer des plants de moutarde et de radis « à sacrifier » qui attireront les altises et les détourneront des choux. Les altises n’aiment pas l’ombre : il est donc intéressant d’ombrer les cultures qui peuvent le tolérer (pommes de terre, radis, épinards). Travailler le sol pour le décroûter permet de déranger les pontes. On peut également pulvériser des répulsifs végétaux à base d’ail ou de piment fort.

Charançon gallicole du chou

Crédit photo : Gales sur collet de chou. Illustration S.Hamon

Description : Les larves de ce petit charançon grisâtre se développent dans des excroissances (galles) rondes, de la taille d’un pois voire d’une noisette, qui peuvent se souder entre elles. On les distingue de la hernie du chou par la présence de petites larves blanches à l’intérieur des excroissances. Ceci entraîne un fort ralentissement de la croissance des plants attaqués.

Lutte : Ne repiquez pas les plants présentant des galles. Plantez profondément, et buttez. Arrachez et détruisez les plantes atteintes. Évitez de semer ensemble les choux, navets et radis pour éviter la prolifération de ces insectes.

Mouche du chou

Crédit photo : Mouche du chou. Illustration S.Hamon

Description : Les asticots de cette mouche sont blancs et possèdent à leur extrémité d'une couronne de 10 petites pointes noires. Ils creusent des galeries dans les racines de navets ou les radis. Ils détruisent aussi le système racinaire des choux, entraînant le flétrissement des jeunes plants, et un ralentissement de la croissance sur les choux plus développés, qui prennent un air fané.

Lutte : Mettez en place les choux très tôt en saison, ou tardivement, car l’insecte se reproduit à partir d’avril. Mettez en place des voiles anti-insectes. Pratiquez la rotation des cultures et nettoyez après une culture en évitant de laisser des résidus. Plantez les choux à proximité des tomates dont l’odeur éloigne la mouche du chou. Plantez profondément les choux et buttez-les. Vous pouvez protéger le collet à l’aide d’un petit morceau de carton ou de moquette dans lequel vous aurez découpé une encoche.

Piéride du chou

Crédit photo : Piéride du chou

Description : Les chenilles de ce joli papillon blanc dévorent les feuilles des choux, brocolis, choux-fleurs…elles s’attaquent aux parties tendres de la feuille, laissant les grosses nervures. Les œufs sont jaunes et situés en groupes sur la face inférieure des feuilles. Les jeunes chenilles sont vertes ; les chenilles plus âgées sont vertes, poilues, avec des ponctuations noires et une tête noire.

Lutte : Pratiquez la rotation des cultures et nettoyez après une culture en évitant de laisser des résidus. Installer des filets anti-insectes. Inspectez les feuilles régulièrement : écrasez les œufs et détruisez les chenilles si elles sont déjà présentes. Bassiner la culture à l’aide d’une infusion de tanaisie aurait un effet répulsif, de même que de placer dans la culture des pousses fraîches de tomates. De façon assez étonnante, certaines études montrent que les macérations de chou auraient également un effet répulsif : la femelle croirait avoir affaire à un plant déjà endommagé par les attaques et préfèrerait pondre ailleurs pour éviter aux larves une trop forte concurrence. Planter des tomates à proximité des choux réduirait aussi généralement les ravageurs sur ces-derniers.

Tenthrède

Crédit photo : Tenthrède. Illustration S.Hamon

Description : Les larves du tenthrède de la rave ressemblent à des chenilles de 16 à 18 mm de long. Les larves ont la peau grisâtre, ridée et parsemées de nombreuses papilles. Leur tête est noire, et elles ont 7 paires de fausses pattes abdominales en plus des 3 paires de vraies pattes thoraciques (alors que les chenilles de papillons n’ont pas plus de 5 paires de fausses pattes). L’adulte n’est en effet pas un papillon mais est apparenté aux guêpes. Les larves vivent en groupe, sont très voraces, et dévorent les feuilles dont elles ne laissent que les nervures.

Lutte : Surveillez les plants et détruisez les larves présentes ainsi que les feuilles attaquées. Binez le sol pour détruire les cocons. Pulvérisez une solution de savon noir.

Haricot et pois

Bruches du pois et du haricot

Crédit photo : Bruche du haricot. Illustration S.Hamon

Description : La bruche du pois ( Bruchus pisorum) et la bruche du haricot ( Acanthoscelides obtectus) sont de petits coléoptères dont les larves se développent à l’intérieur des graines de leur plante hôte (respectivement le pois et le haricot). La femelle pond au printemps ses œufs sur les gousses. La larve pénètre dans la graine et s’y développe. L’adulte sort du grain en creusant une ouverture circulaire. Le pois ou le haricot sera rendu impropre à la consommation et ne pourra pas servir de graine non plus. Dans le cas de la bruche du haricot, il peut même y avoir plusieurs générations par an et plusieurs larves par graine.

Lutte : Observez attentivement les grains en les écossant pour la conservation (présence d’œufs ou de petits trous d’entrée faits par les larves) et brûlez les grains infestés ; ne les mettez pas au compost. Vous pouvez mettre les grains dans un bocal hermétique et les laisser quelques jours au congélateur pour détruire les éventuelles bruches.

Poireau, oignon, ail, échalote

Teigne du poireau

Crédit photo : Teigne du poireau. Illustration S.Hamon

Description : La chenille de ce petit papillon ( Acrolepia assectella ) creuse des galeries dans les feuilles des poireau, puis s’enfonce dans le cœur de la plante.

Lutte : Pratiquez la rotation des cultures. Mettez en place des filets anti-insectes dès le repiquage et jusqu’au début de l’automne. Les carottes auraient un effet répulsif : cultivez-les à proximité des poireaux. Coupez les feuilles infestées en prenant bien soin d’écraser la chenille, et ramassez les cocons. Pulvérisez du purin de prêle (mais évitez le purin d’ortie).

Mouche de l'oignon

Crédit photo : Mouche de l’oignon. Illustration S.Hamon

Description : Cette mouche ressemble à la mouche domestique, en plus grand. Les asticots, blancs, pénètrent les feuilles ou la base des racines, entraînant une pourriture de ceux-ci. Les jeunes plants jaunissent et finissent par mourir. Les oignons installés résistent mieux mais flétrissent par forte chaleur.

Lutte : Arrachez et détruisez les plantes attaquées pour limiter l’infestation. Vous pouvez installer un voile anti-insectes en prenant bien soin de ne pas laisser d’ouverture au sol. Il semblerait que planter des carottes à proximité brouillerait les repères de la mouche de l’oignon. La rotation des cultures est également conseillée.

Pomme de terre

Doryphore

Crédit photo : Doryphores

Description : Coléoptère jaune strié de noir, très reconnaissable, s'attaquant aux feuilles des pommes de terres, mais aussi occasionnellement celles des tomates, aubergines...les larves sont rouge-orangé et foncent en vieillissant.

Lutte : Ramassez les larves et les adultes que vous voyez. Pratiquez la rotation des cultures.