Origine de l'eau potable

La principale ressource en eau destinée à la consommation humaine en Seine-et-Marne provient de captages d’eau souterraine.

Origine de l'eau en Seine-et-Marne

D'où vient l'eau que nous consommons ?

Crédit photo : Imports et exports d’eau pour l’alimentation en eau potable entre la Seine-et-Marne et la Région IDF en 2017 (en millions de m³)

La première ressource utilisée en Seine-et-Marne pour l’alimentation en eau potable provient des eaux souterraines. Elles représentent 79 % des prélèvements totaux pour cet usage complétés par 21 % provenant d’eau de surface.

En 2017, le volume total d’eau prélevé (nappes et rivières confondues) avoisine les 140 millions de m3. Sur ce volume prélevé 56,7 millions de m3 sont destinés à une consommation hors département (département limitrophes en Ile-de-France, Paris, …)

Parallèlement, environ 15 millions de m3 ont été importés de départements voisins, principalement pour l’alimentation de communes situées en bordure nord-ouest du département (eau de surface essentiellement).

Les nappes souterraines

Crédit photo : Captage d’eau souterraine

Les eaux souterraines, se trouvent dans les couches géologiques du sous-sol, alimentées par les infiltrations d'une partie des précipitations, ou directement par les pertes en rivières ou les gouffres. Elles s’écoulent par les interstices ou les fissures des roches et peuvent donc être exploitées par extraction via les captages (puits, forage). Les principaux aquifères de Seine-et-Marne sont les suivants :

  • L’aquifère des alluvions de la Seine, de la Marne et de leurs affluents
  • L’aquifère multicouche du calcaire de Brie, des sables de Fontainebleau et du calcaire de Beauce
  • L’aquifère multicouche du calcaire de Champigny
  • L’aquifère multicouche du Lutétien Yprésien
  • L’aquifère de la craie du Sénonien
  • L’aquifère multicouche de l’Albien

En Seine-et-Marne, l’eau souterraine est la première ressource pour l’alimentation en eau potable et représente
79 % des prélèvements totaux pour cet usage. En 2017, 245 captages publics alimentaient les Seine-et-Marnais. Ces prélèvements sont réalisés dans les 5 premiers aquifères cités, le 6ème (l'Albien) n'étant utilisé que par un seul forage (Bougligny). Il faut noter que ce dernier, compte tenu de sa profondeur et de sa recharge très lente, est considéré comme stratégique et que les prélèvements y sont très réglementés.

Répartition des prélèvements d’eau potable par usage sur la nappe du Champigny
  • 90% : alimentation en eau potable
  • 6% : usage industriel
  • 4% : irrigation agricole

Cependant dans certains secteurs, comme la vallée de l’Aubetin, le Provinois ou l’amont de l’Yerres-Ancoeur, la répartition des usages en période d’irrigation diffère et peut générer des conflits d’usage en période de nappe très basse.

Les eaux de surface

Crédit photo : Usine de traitement des pesticides

En 2017, 21% de l’eau potable produite en Seine-et-Marne provient d’eau de surface. Seulement deux cours d’eau sont sollicités pour cet usage : La Marne et la Seine. Le département compte trois usines de traitement d’eau de surface :

  • Nanteuil-les-Meaux (eau de la Marne),
  • Annet-sur-Marne (eau de la Marne),
  • Champagne-sur-Seine (eau de la Seine)